Les listes électorales, épilogue. Un mot sur mon renouvelement de visa aussi
Commençons donc avec l'explication et la solution à ces problèmes d'inscription.
La solution est venue du web. Un courriel envoyé à l'administrateur du site web de l'ambassade, puis transmis en interne deux ou trois fois à fait atterrir mon courriel dans la boite de quelqu'un à Kyoto. Habitant dans le Kyushu, cela n'est pas forcément illogique.
J'ai donc appris par cette personne, que l’envoi d'une simple copie de mon passeport ne serait pas suffisante et qu'il était indispensable d'envoyer une lettre signée pour demander l'extension tant convoitée. Sait-on jamais, des fois que l'administration ne fasse pas son travail et que je puisse m'inscrire dans deux bureaux de vote en même temps ...
De la bouche de la même personne j'ai su que la dame en charge des listes électorales à Tokyo, celle-là même que je n'ai pas réussis à joindre pendant dix jours, était absente depuis justement ... dix jours. À aucun moment la standardiste n'a eu la présence d'esprit de me signaler ce léger détail ...
Enfin soyons honnête, la personne de Kyoto fut quand même bien aimable pour me renseigner et répondre à mes questions.
Dans un registre équivalent, deux articles récents parlant de l'accueil dans la préfecture d'Antony. Le premier ici et la suite est ici. Si vous n'avez pas eu le plaisir de lire ces deux papiers très intéressant, vous devriez, ils en disent long sur la façon dont la France traite ses immigrées ... quel que soit leur niveau d'étude, leur intégration...
En comparant avec la situation au Japon, j'ai honte de lire ça, surtout que la personne au centre de ces deux articles est de nationalité Japonaise. Je n'aimerais vraiment pas me retrouver un jour face à un Japonais m'expliquant qu'il a dû vivre cette "aventures" devant les portes d'un administration française ... je ne saurais même pas quoi lui répondre.
Plusieurs fois, j'ai dû passer par la case bureau de l’immigration, aussi bien à Tokyo qu'à Kagoshima. C'est loin d'être parfait. Les règles sont très stricte, si vous ne rentrez pas dans les cases, pas de dérogation, le doute ne vous profiteras pas, si vous ne respectez pas les règles les autorités vous virent. À Kagoshima, personne ne parle l'anglais, ni à l'immigration, ni à la mairie...
Cependant, les temps d'attentes sont très acceptables, une à deux heures à Tokyo, aucune attente à Kagoshima, les gens sont agréables et courtois. S'il vous manque un papier, vous pouvez le déposer le lendemain, si une erreur se glisse dans votre demande, ils la corrigent et vous demande de contre signer pour que tout le monde soit d'accord et quand ils font une erreur ils le reconnaissent et s'excuse pour la gêne ...
Lors du renouvellement de mon visa, la première personne qui a traité mon dossier m'a envoyé à la mairie pour obtenir deux papiers nécessaire à ma demande. L'un des deux prouvait que j'étais en règles vis à vis des impôts, mais voilà, n'étant pas au Japon depuis un an, l'officier de l'administration n'avait pas à me demander ce papier car le personnel de ma mairie ne pouvait m'éditer un tel papier. Les trois dames qui se sont occupées de moi ont quand même fait toutes les procédures nécessaires pour pouvoir éditer ce papier malgré les difficultés à nous comprendre. À mon retour à l'immigration, la seconde personne s'occupant de mon dossier s'apercevant de l'erreur de son collègue s'est excusé pour le temps perdu et les aller-retours. Ce n'est pas grand-chose les excuses, mais cela donne quand même une autre image de l'administration ...